Quelques jours après le début de la Coupe du monde de foot, l'équipe de Beside Sport décidait de quitter le monde du ballon rond 24h pour se consacrer à l'olympisme !
Notre virée au Musée de l’Olympisme
Notre coucou du jour
Lundi 18 juin, 9h, nous voici donc sur le tarmac de l’aéroport du Bourget direction la Suisse et Genève. Si la destination finale n’est pas encore connue, toute notre équipe est excitée par le fait de décoller du Bourget, endroit connu et emprunté par beaucoup de stars du sport. Ainsi, après le plus court « check-in » du monde, nous nous dirigeons vers notre jet privé du jour. Accompagnés d’une vingtaine de personnes, nous pénétrons dans ce petit zinc où il faut bien l’avouer, il n’est pas pratique de dépasser le mètre 80. Après une mise en action de 20 minutes, il est déjà temps d’entamer notre descente vers Genève. Ainsi, près de 50 minutes après le décollage, nous voici sur le sol suisse à l’aéroport de Genève où chaque panneau publicitaire nous rappelle que nous venons d’atterrir dans la patrie de l’horlogerie. Mais aujourd’hui, pas question de parler de montres et de s’éterniser à Genève. Après avoir pénétré dans un car, nous apprenons que notre prochaine destination se nomme Lausanne et le musée de l’Olympisme !
Allumé par laser à l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, le feu est transmis par relais jusqu'au musée le 23 juin 1993. C'est la championne Katarina Witt qui embrase la vasque !
60 kilomètres, voilà la distance qui nous sépare de cette très agréable ville située autour du sublime Lac Léman. Comme on pouvait s’y attendre, le musée de l’Olympisme n’a pas choisi un lieu banal. Rénové par les architectes suisses Brauen Wälchli Architectes et Tekhne SA, il a réouvert ses portes fin 2013 et se présente à nous dans les meilleures conditions, à savoir un soleil tapant dont les rayons ricochent sur le lac Léman. Avant de pénétrer dans l’enceinte du musée, les quelques marches qui mènent vers l’entrée nous permettent de découvrir « Les footballeurs », oeuvre colorée de Niki de Saint Phalle, une sculpture du Baron Pierre de Coubertin, une vasque qui présente le feu olympique, un mur qui présente la devise de l’olympisme, entre autres…
Mais vous imaginez bien que cette virée en jet au musée de l’Olympisme n’est pas le fruit du hasard. Ainsi, la marque Lacoste avait de la suite dans les idées et nous a amené dans ce lieu mythique afin d’annoncer une collaboration avec le Comité International Olympique (CIO). Cela s’est matérialisée par le lancement de la première collection exclusive de vêtements lifestyle « Olympic Heritage », dessinée par Lacoste dans le cadre d’un nouvel accord de licence et conformément à la stratégie mondiale du CIO en matière de licences. Timo Lumme, directeur des services de télévision et de marketing du CIO, et Thierry Guibert, Président de Lacoste, ont ainsi présenté les grandes lignes de ce partenariat et ont répondu aux quelques questions de l’assistance. A noter la présence de l’ancienne championne olympique de ski alpin, Marielle Goitschel, au caractère toujours bien trempé mais également de Kip Keino, ancien champion olympique d’athlétisme dont les valeurs de l’Olympisme sont chevillées au corps et au coeur.
Et qui dit collection, dit découverte ! Sur la terrasse grandiose du musée, nous avons alors découvert celle que l’on appelle « Heritage ». Pour le moment, seulement les deux olympiades de 1968 ont le droit à leurs pièces : Les JO d’été de Mexico et ceux d’hiver à Grenoble. On retrouve donc différents t-shirts, des sweatshirts et des polos avec les logos de Mexico 68 et de Grenoble 68. La collection Grenoble présente également un bonnet et une doudoune sans manche. Et qui dit polo dit forcément le Croco !
Le premier drapeau olympique
Après s’être restauré à base de minis club sandwich et verrines et avoir réalisé une interview « En Vrai » du speaker du jour et de la plupart des évènements sportifs d’importance en France, Marc Maury, nous avons le droit à une visite du musée avec une guide du nom de Francesca. Dans un suisse, à l’accent parfait, elle nous introduit tout d’abord les origines de l’olympisme et du coup du site d’Olympie en Grèce Antique. Puis suivra, le lancement du mouvement olympique et du « CIO » par le Baron Pierre de Coubertin à la fin du 19ème siècle.
La visite très visuelle et interactive se poursuit à l’étage en-dessous avec un focus sur les différents Jeux Olympiques. Et quelle n’est pas notre surprise et notre excitation de voir de nombreux objets nous rappelant immédiatement des moments d’anthologie de l’histoire des Jeux. Ainsi, en photos, vous pouvez voir :
En haut à gauche : La paire de chaussures ayant appartenu à Dick Fosbury, l’athlète américain pratiquant le saut en hauteur, célèbre pour avoir popularisé et perfectionné le saut en rouleau dorsal (appelé également le « fosbury-flop »), avec lequel il a remporté le titre olympique en 1968.
En haut à droite : Le dossard que portait la gymnaste roumaine, Nadia Comaneci, lors de son exploit réalisé aux JO de Montréal en 1976. Âgée de 14 ans et huit mois, elle est la première athlète à obtenir la note parfaite de 10 aux JO.
En bas à gauche : Les chaussures dorées de Michael Johnson lors de son doublé olympique sur 200 et 400 mètres lors des JO d’Atlanta en 1996.
En bas à droite : La combinaison de Michael Phelps lors des JO de 2004 à Athènes. Il remportera 6 médailles d’or et 8 médailles en tout.
Comme toutes les bonnes choses, celle de notre passage au musée de l’Olympisme à Lausanne a une fin. Rembobinez le premier paragraphe de l’article et nous voici de retour à Paris. Mais les aventures de l’équipe de Beside Sport ne font que commencer, sachez-le !
