Culture

Les plus grosses chutes du Tour de France

Le Tour de France n'est pas la plus grande course cycliste au monde pour rien. Hormis son parcours magnifique, son suspense et ses champions, son lot de chutes fait également partie de sa légende !

Beside Sport a décidé de revenir sur 5 d’entre-elles qui ont laissé autant de traces sur le corps des coureurs pris dedans que dans la mémoire des téléspectateurs !

Chute à près de 80 km/h en 2015 (3ème étape Anvers-Huy)

A Andenne, à 55 kilomètres de la ligne, dans une descente effectuée à vive allure (75 km/h selon le directeur des compétitions Thierry Gouvenou), une vingtaine de concurrents chutent violemment. Une deuxième chute de dix coureurs survient quelques instants plus tard. Tout est parti d’une chute de William Bonnet (FDJ), dont la roue arrière a été touchée alors qu’il se situait aux alentours de la trentième position du peloton, sur la droite. Le Français n’a ensuite pu être évité par d’autres coureurs.

Chute mortelle de Fabio Casartelli en 1995 (15ème étape Saint-Girons – Cauterets)

Nous sommes dans les Pyrénées et c’est la montée du Portet d’Aspet qui se présente d’abord en début d’étape. Le peloton musarde et escalade le col un peu à la manière de cyclotouristes. La descente s’opère ainsi en douceur. Puis survient la chute : il est exactement 11h50, nous sommes au kilomètre 34. La chute concerne sept coureurs. Tous repartent à part l’Italien Fabio Casartelli qui lui reste à terre sans connaissance. On ne saura jamais s’il a heurté l’une des grosses pierres qui bordent la chaussée, ou s’il est tombé la tête la première sur l’asphalte surchauffé. Ce que l’on sait, c’est que Casartelli décèdera dans un hôpital de Tarbes.

La chute provoquée par un policier en 1993 (1ère étape Lille-Armentières)

Terrible chute à Armentières au terme de la 1re étape. Un policier se décale un peu trop sur la route pour prendre une photo et se fait percuter de plein fouet par Wilfried Nelissen qui sprintait tête baissée. Le champion de Belgique emmène Laurent Jalabert dans sa chute. Le premier souffre d’un traumatisme crânien et abandonne. Le Français, blessé au visage, mettra plus de 3 mois avant de reprendre la compétition.

Chute du passage du Gois en 1999 (2e étape Challans – St Nazaire)

A marée basse, le peloton franchit le passage du Gois, cette chaussée submersible qui relie l’île de Noirmoutier au continent. La traversée est perturbée par une chute collective sans gravité. Plusieurs favoris se retrouvent pris au piège.

Une voiture officielle provoque la chute en 2011 (9ème étape Issoire-Saint-Flour)

A quelque 40 km de l’arrivée de la 9e étape, une voiture suiveuse tente de passer à côté du groupe d’échappés. Mais elle touche Juan Antonio Flecha, qui file au sol, et Johnny Hoogerland, qui s’envole dans les barbelés qui jouxtaient la route. L’Espagnol et le Hollandais, en sang, finiront l’étape et se verront attribués le titre de coureurs les plus combatifs. (Voir en header)

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