Culture

Les bagarres les plus sanglantes de l’histoire du sport

Mettez deux personnes ou deux équipes l'une en face de l'autre avec comme objectif de remporter quelque chose...et vous pouvez être sûr que cela pourra déboucher sur une bagarre sanglante de temps en temps !

Lorsque l’on définie le mot « sport », l’objectif de battre quelque chose revient éternellement. Que cela soit un chronomètre, une distance ou bien un adversaire ! Fatalement, c’est lors de la dernière option que l’on a pu observer les bastons les plus impressionnantes du sport moderne. Ainsi, ce sont des disciplines collectives où les contacts sont plus que présents qui ont engendré des plus grands « boxons » de l’histoire. Parmi les sports spécialistes des coups de poing, on retrouve les classiques hockey sur glace et rugby mais des sports comme le football ou le basketball ont eu leurs « heures de gloire ». Néanmoins, ce weekend, c’est le combat très attendu de MMA qui a engendré une bagarre générale. Comme vous pouvez le voir en header, la fin de la rencontre entre Conor McGregor et Khabib Nurmagomedov s’est transformée en mêlée. Ainsi, Beside Sport a décidé de vous présenter les bagarres les plus sanglantes de l’histoire du sport !

Le massacre de la Saint Patrick

Devenue une véritable tradition dans le hockey, la bagarre, si elle est interdite, est tout de même tolérée. Ainsi, cela donne chaque semaine des scènes plutôt cocasses où les arbitres et les supporters regardent avec délectation des joueurs se « mettre gentiment sur la gueule ». Mais parfois, cela prend des proportions incroyables. Comme ce jour de mars 1991 où les grands rivaux de la Norris Division, les St Louis Blues et les Chicago Blackhawks, sont au coude à coude en championnat NHL. La rencontre qui les oppose s’annonce donc décisive dans la course au « Presidents’ Trophy », récompense offerte à l’équipe terminant la saison régulière avec le plus grand nombre de points. Pourtant, ce n’est pas le résultat final (6-4 pour les Hawks) qui a fait entrer ce match dans la postérité. Les amateurs de hockey retiennent plutôt les deux bagarres générales qui ont éclaté dans les premier et deuxième tiers-temps, et qui ont valu à cette rencontre explosive d’être surnommée « The St Patrick’s Day Massacre ».

Baston générale après 3 secondes de jeu

En mars 2012, c’est la patinoire du Madison Square Garden qui a servi de décor à une véritable bataille rangée. Dans un derby bouillant, les New Jersey Devils y recevaient les New York Rangers. Les 18 200 spectateurs n’auront attendu que trois secondes de jeu avant de voir les hostilités démarrer ! Sur les dix patineurs présents, six se sont affrontés dès l’entame du match : pendant que Cam Janssen s’occupait de Brandon Prust, Eric Boulton affrontait Mike Rupp et Stu Bickel faisait saigner Ryan Carter.

Le site Internet du Monde, qui a fait le récit des échauffourées, explique l’origine de la brouille : les Rangers ont pris pour une agression le fait que leurs adversaires alignent d’emblée leurs trois « policiers », ces joueurs censés « faire le ménage avec perte et fracas lorsque les matchs montent en tension ». En réplique, les Devils ont aligné les leurs…

Le rugby, sport de voyous pratiqué par des gentlemen ? Pas sûr…

Fin octobre 2005, le championnat de France de rugby rougit à la suite du match disputé entre le CS Bourgoin-Jallieu et le SU Agen. En cause : une véritable bataille rangée qui démarre alors que la mi-temps vient d’être sifflée.

Tout part d’un uppercut lancé par le capitaine d’Agen, Luc Lafforgue, à la figure de Mickaël Forest, le demi de mêlée berjallien. Dès lors, les joueurs se ruent les uns sur les autres, pieds et poings en avant. La pelouse du stade Pierre-Rajon se transforme en ring de boxe où les coups pleuvent.

Maradona quitte Barcelone sur un coup de sang

La scène se passe le 5 mai 1984 au stade Santiago Bernabeu de Madrid : le Barça y affronte l’Athletic Bilbao en finale de la Coupe du Roi, sous les yeux du souverain espagnol lui-même.

Les Basques remportent ce match tendu, sur le plus petit des scores. Immédiatement après le coup de sifflet final, Diego Maradona « pète les plombs » et assène un coup de genou ultra violent dans le visage d’un membre du staff adversaire. C’est le début d’une bagarre générale sans retenue où les coups bas sont la règle. Le coup de folie de Maradona trouve son origine dans un incident survenu en début de saison précédente. L’Argentin avait subi un tacle tout aussi fou de la part d’Andoni Goikoetxea, le « Boucher de Bilbao », qui lui avait cassé la jambe ce jour-là. Le meneur de jeu du Barça, qui n’avait pas oublié cette blessure, n’a pas supporté la défaite infligée par son bourreau.

« Malice at the Palace »

Le 19 novembre 2004, les Pistons reçoivent les Pacers au Palace d’Aubrun Hills dans un match qui met aux prises deux des équipes les plus rugueuses de la ligue. Les Pacers sont sur le point de s’imposer quand Ron Artest commet une faute grossière sur Ben Wallace. Une explication musclée s’ensuit avant qu’un gobelet en plastique ne soit envoyé des tribunes vers Artest. Ce dernier, fou furieux, se rue dans les gradins suivi par Stephen Jackson et Jermaine O’Neal, entraînant une bagarre générale entre joueurs et spectateurs. Le match ne reprendra pas et Artest sera suspendu pour le reste de la saison en tant qu’instigateur de ce que les journalistes appelleront le « basket-brawl »(brawl signifiant bagarre en anglais).

Après cet incident exceptionnel, la NBA réplique avec sévérité. Ron Artest est suspendu pour le reste de la saison 2004/05, ce qui équivaut à 73 matchs de saison régulière et 13 de playoffs. Il s’agit de la plus lourde sanction jamais infligée en NBA après un fait intervenu en match. La perte de salaire, pour le fauteur de troubles, est estimée à près de 5 millions de dollars.

Le conflit de génération

Nous sommes le 4 août 1993 à l’Arlington Stadium, les Texas Rangers reçoivent la visite des Chicago White Sox. Dans son antre, le doyen, Nolan Ryan (46 ans), provoque le jeune Robin Ventura, de vingt ans son cadet, en lançant la balle en plein sur lui.

Ventura lâche alors sa batte, retire son casque et se précipite sur Ryan pour régler ses comptes. Le jeune homme se fait pourtant corriger par son aîné qui lui assène une demi-douzaine de coups au visage. En plus d’être humilié, le joueur des White Sox se fait exclure tandis que son adversaire continue la partie.

Et pour finir, du Football Américain !

Cette rencontre d’octobre 2006 entre les FIU Golden Panthers et les Miami Hurricanes représente bien plus qu’un simple match de football américain. Les rivaux portent en effet les couleurs de deux universités séparées par une quinzaine de kilomètres : publique pour la FIU, privée pour l’autre.

Sur le terrain de l’Orange Bowl, le derby tourne rapidement au vinaigre. Les insultes fusent, les contacts se multiplient, les pénalités tombent les unes à la suite des autres. Dans le troisième quart-temps, les esprits s’échauffent un peu plus après un touchdown réussi par James Bryant (Hurricanes), qui vient chambrer le public adverse.

Au moment où Miami réussit la transformation qui suit, portant à 0-14 le score en sa faveur, un joueur des Panthers s’en prend à un adversaire. C’est le début d’une incroyable bagarre !

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