Le lexique du parfait fan de cyclisme pendant le Tour de France

Culture

Le lexique du parfait fan de cyclisme pendant le Tour de France

Discipline beaucoup moins médiatisée que ne peut-être le ballon rond, le Tour de France est le grand projecteur annuel du cyclisme. Ainsi, les termes maillot jaune, maillot à poids, caravane du tour, sprint, petit plateau reprennent du service.

Mais malgré le bon travail pédagogique et didactique réalisé par les journalistes de France Télévisions, il est parfois difficile de comprendre le vocabulaire utilisé par ces spécialistes du vélo. Ainsi, Beside Sport vous propose de parfaire votre connaissance du cyclisme avec ce lexique qui fera de vous le monsieur je-sais-tout du Tour de France !

Avoir la pancarte : être le favori de la course, le coureur à surveiller.

Avoir la socquette légère : pédaler très facilement, en faisant preuve d’une grande supériorité. Peut aussi se dire « fumer la pipe ».

Bâcher : abandonner, quitter la course.

Becqueter de l’aile : se propulser dans une montée en prenant appui sur l’aile d’une voiture suiveuse.

Boucher un trou : combler la distance séparant un coureur d’un autre.

Bordure : Cassure du peloton qui se retrouve morcelé à cause du vent.

Capitaine de route : le coureur le plus expérimenté d’une équipe, un « sage » qui donne ordres ou conseils.

Chasse à la canette : la recherche de boissons jusque dans les années 1960, à l’époque où les coureurs devaient les trouver eux-mêmes. Ils s’arrêtaient souvent à des fontaines pour remplir leurs bidons, mais rentraient parfois dans les bars, où ils arrachaient canettes et autres rafraîchissements.

Chasse-patate : être intercalé entre une échappée et le peloton, sans grand espoir de rejoindre la tête.

Chaudière : Coureur accroc aux produits dopants.

Contre-la-montre : une étape où les coureurs prennent le départ chacun leur tour et non tous ensemble. Objectif : mettre le moins de temps possible pour réaliser le parcours. 

Danseuse : position où le coureur se tient debout sur son vélo et non assis sur sa selle. Elle permet d’appuyer plus fort sur les pédales, c’est pourquoi elle est très utilisée en montée, mais elle consomme davantage d’énergie.

Développement : il s’agit de la distance parcourue par le vélo en un tour de pédalier. Elle est plus ou moins grande en fonction du braquet, à savoir le rapport entre le nombre de dents sur un plateau du vélo où sont fixées les pédales et le nombre de dents sur le pignon placé sur la roue arrière. Plus le plateau est grand et le pignon petit, et plus le développement sera important. 

Echappée : quand un ou plusieurs coureur(s) s’extirpe(nt) du peloton pour se placer en tête de la course.

Envoyer de l’air : attaquer constamment.

Etre dans la mafia : faire partie d’un groupe de coureurs qui, bien qu’ils puissent appartenir à des équipes concurrentes, s’entendent pour exclure des gains et des primes tout autre coureur qui n’a pas été invité à partager leurs intérêts. Expression similaire surtout adaptée à la piste : Etre dans le train bleu.

Etre tout « campa »  : « campa » est l’abréviation de Campagnolo, considéré comme la marque d’accessoires la plus chic et la mieux dessinée. Par extension, on dit d’une belle femme, à l’allure seyante, qu’elle est montée « tout campa ». Cette expression fut créée par l’écrivain René Fallet.

Exploser : lâcher d’un coup, à bout de forces, un groupe de coureurs.

Faire du bec de selle : s’avancer sur sa machine presqu’à l’extrémité de la selle.

Faire la lessive : attaquer sans cesse pour laminer le peloton.

Finir sur la jante : finir fatigué.

Flinguer : attaquer soudainement, pour prendre ses adversaires par surprise.

Fringale : Coup de pompe brutal qui tombe sur un coureur insuffisamment alimenté. On peut parle aussi d’hypoglycémie.

Frotter : toucher un adversaire avec le coude, le bras ou l’épaule pour bien se placer dans un peloton.

Gruppetto : Peloton formé par les attardés dans une étape de montagne pour unir leurs efforts et pouvoir rallier l’arrivée dans les délais impartis.

Marcher à l’eau claire : se dit d’un coureur qui n’utilise aucun produit dopant.

Manger de la luzerne : tomber dans un pré.

Mettre la barbiche : battre son adversaire de peu.

Mettre le nez à la fenêtre : venir de temps en temps en tête du peloton pour jauger ses adversaires.

Ne pas monter un pont de chemin de fer : être un mauvais grimpeur.

Pédaler dans les oreilles : avoir un coup de pédale saccadé.

Porteur d’eau : équipier placé au service du leader. Il va rouler pour lui, le protéger du vent, ou descendre dans les voitures pour récupérer boissons ou nourritures, et ainsi lui éviter certains efforts. On peut aussi parler de « domestique ».

Pot belge : cocktail de produits dopants, mélangés tous ensemble. La recette varie, mais comporte généralement de la cocaïne, des amphétamines, de l’héroïne, de la morphine…

Prendre un relais : se placer en tête d’une échappée ou du peloton pour imprimer le rythme durant quelques instants, avant de se remettre plus tard dans la roue d’un autre pour profiter de l’aspiration et faire moins d’efforts.

Prologue : le premier jour de course, une coutre étape contre-la-montre de quelques kilomètres.

Rouler dans le jardin : ne pas avoir su se placer dans la formation de l’éventail, et tenter de s’y incorporer en roulant sur le bas-côté de la route, à la même allure, en prenant le risque d’une chute.

Rester en croustille : ne plus pouvoir suivre le peloton.

Se mettre à la planche : prendre de longs relais à la tête d’un groupe, en faisant du coup d’avantage d’efforts que les autres.

Sucer la roue : rester toujours juste derrière un adversaire, bien abrité pour ne pas prendre de vent et profiter de ses efforts.

Ticket de sortie : quand un coureur obtient l’autorisation de sortir du peloton, ouvertement ou implicitement, le plus souvent parce qu’il ne représente aucune menace au classement général. 

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