« InstaPics » de Romane Miradoli

Interview

« InstaPics » de Romane Miradoli

Instagram, voilà le réseau social le plus parlant au niveau de la vie de ses utilisateurs. Ainsi, découvrez notre interview "InstaPics" qui permet de découvrir les athlètes à travers des photos de leur lifestyle !

Romane Miradoli, voilà un nom qui a du mal à faire sursauter le grand public ! Pourtant, on parle de l’une des meilleures skieuses françaises actuellement et peut-être bien de celle qui s’offrira le rôle de leader de l’équipe de France aux côtés de Tessa Worley. Car il faut bien l’avouer, hormis la compagne de Julien Lizeroux, qui brille depuis de nombreuses années en géant avec un petit globe de la spécialité et surtout 2 titres de championne du monde, c’est le désert. Ainsi, à l’occasion de la présentation des équipes de France de ski et snowboard au Pavillon Gabriel ce lundi 14 octobre, nous avons décidé de nous intéresser à Romane et à son compte Instagram. La skieuse de 25 ans a donc répondu à notre interview « InstaPics » avec aplomb, douceur et un sourire qui la caractérise !

1ère Pic : Te souviens-tu de la raison pour laquelle tu as commencé Instagram en décembre 2013 ?

Alors j’avais déjà débuté Instagram mais j’ai enlevé des photos car je devenais athlète de haut niveau et forcément, je ne voulais plus exposer les mêmes choses. Du coup, cette photo là n’a pas grand intérêt si je puis dire. J’étais à l’entraînement à Chillàn et vu que j’aime bien faire de belles photos originales, voilà pourquoi. Après, j’avoue que celle-ci n’a rien d’extraordinaire (rires).

 

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GoodByeChillàn#TomorrowAfterSkiWeComeBackHome#✈☀

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Instagram, je m’y suis mise facilement car j’aime beaucoup la photographie et du coup, c’était plutôt pour regarder celles des autres. Aujourd’hui, c’est différent, cela fait partie de notre job de poster des photos sur nos réseaux notamment pour mettre en avant les sponsors. Si je suis tout à fait honnête, c’est quelque chose qui ne m’enchante pas vraiment de me mettre en avant. Dans l’idéal, je ne serais pas sur les réseaux !

2ème Pic : Comment avais-tu vécu cette chute ? Pense t-on au danger en haut d’une piste ?

Concernant la chute ou la blessure, on essaie de ne pas y penser. C’est forcément dans un petit coin de notre tête car c’est le sport que l’on pratique et on prend des risques. Mais si c’est trop présent dans notre esprit, on ne prend pas le départ.

 

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Et pour cette photo, je m’en souviens très bien car je ne me suis pas fait mal mais j’ai eu très peur. Pour tout vous dire, j’ai mis 2 ans à m’en remettre et je ne voulais plus faire de descente. La chute a duré une éternité, environ 1 minute de glisse, je faisais le pantin dans les filets…et en fait, je suis tombé par hasard sur cette photo le lendemain. Je n’étais pas en état de faire la course, j’avais du mal à marcher, même si je n’avais rien à proprement parler, et je suis allé dans un café où j’ai pris le journal local. Plutôt marrant de se retrouver dans le journal suite à une chute !

3ème Pic : On te voit avec ta soeur, la famille, c’est important pour toi ? Dans les commentaires, beaucoup d’apparitions d’Estelle Alphand, peux-tu nous parler de ta relation avec elle ?

J’ai une soeur et un frère ! La famille, c’est une partie très importante de ma vie. Je tiens beaucoup à tous ces moments passés avec eux car je ne les vois pas souvent. Sinon, c’est ma petite soeur et j’aime bien la chouchouter.

Estelle, c’est une bonne copine. Forcément, je la voyais plus souvent avant car elle ne courrait pas encore pour la Suède mais c’était une relation très fun. On se branchait tout le temps et faisions beaucoup de bêtises toutes les deux.

 

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#InstaSista#tropdelove @miradoli 💙

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4ème Pic : Tu sembles aimer énormément les voyages. Quel a été ton voyage le plus marquant ? Qu’apprécies-tu dans le fait de voyager ?

Le voyage le plus marquant fut sûrement le premier sans mes parents et c’était au Sri Lanka. J’étais accompagné de mon copain de l’époque, Théo, qui est décédé depuis 3 ans. Là-bas, j’ai appris à surfer et il a fait office de professeur. C’est un voyage qui reste gravé dans ma mémoire même si à chaque fois que je voyage, hors ski, c’est extraordinaire. J’ai une soif de découvrir de nouveaux pays, de nouvelles cultures et d’apprendre. On apprend tellement de choses notamment sur la manière dont fonctionnent les gens et je trouve cela hyper formateur. Et à chaque fois, j’essaie d’allier le sport et le loisir.

 

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#hero with love..💪 #SriLanka

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5ème Pic : Quel genre d’enfant étais-tu ? La jeune Romane se voyait déjà skieuse professionnelle ?

J’étais une enfant plutôt sérieuse mais qui avait toujours le sourire ! Je n’étais pas turbulente, j’étais assez posée et plutôt réservée surtout au collège. J’ai vraiment grandi quand je suis arrivée au lycée et que je suis devenue celle que je suis aujourd’hui. Concernant le ski, je n’ai jamais pensé avoir une carrière pro lorsque j’étais jeune. J’ai quelques souvenirs de mes courses mais j’ai du mal à me remémorer les moments où je me demandais ce que j’avais envie de faire plus tard. Je ne suivais pas beaucoup le ski lorsque j’étais au club, c’était vraiment juste pour le plaisir.

 

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Ca c’était avant ! 22ans #22 #10mars 😊🎂🎉🎈

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6ème Pic : Quelle est votre relation avec les français des autres sport de neige ?

On ne les côtoie pas beaucoup ! Après sur cette photo, on était à Pyeongchang, un an avant les JO, et on avait eu l’occasion d’aller les supporter. On sait que l’on vit les mêmes choses, que l’on passe notre temps à s’entraîner, à en baver, pour atteindre le meilleur niveau donc si on est là pour se supporter les uns les autres, cela fait toujours chaud au coeur.

 

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Cheering for these guys with the French team !✌🏻 🏆🥇🎗#flyfortheo✨

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7ème Pic : On te voit pratiquer énormément de sports (surf, triathlon, yoga,…). Quel est ton rapport au sport ? Es-tu issue d’une famille de sportifs ? 

Le triathlon, c’était un challenge que l’on s’était mis avec mon copain. Après, on est très sportif dans la famille et surtout touche-à-tout. D’ailleurs, je remercie mes parents pour cela car j’aime découvrir et j’aime varier…pas du tout monomaniaque ! Et enfin le surf, j’adore cela et c’est surtout une période de l’année où j’ai moins de contraintes et donc je me fais plaisir. Pour le surf, très important, je le fais en maillot de bain donc dans des pays chauds (rires) comme le Sri Lanka, le Nicaragua et cette année, j’étais au Mexique.

8ème Pic : Faire la une des magazines, c’est important pour toi ?

Je n’étais même pas au courant que j’étais en une du magazine. Il faut savoir qu’il n’y a même pas d’article sur moi à l’intérieur. L’équipe éditoriale de « Ski Chrono » était venue sur un stage pré olympique, à côté du Lavandou, et j’ai découvert cette une lors de la sortie du mag. J’étais tout de même contente et c’était plutôt cool.

9ème Pic : Que retiens-tu de l’expérience JO ? 

Difficile et honnêtement, je n’ai pas vécu un super moment au niveau sportif ! Après hors ski, c’était une expérience incroyable que cela soit au niveau du village olympique mais également le fait de côtoyer tous les meilleurs athlètes mondiaux. Et puis la tenue, le monde, les médias, la sécurité, on se rend bien compte que l’on est dans un endroit à part.

 

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Wahouuuu ! What a good feeling in this SG ! Next chance in DH on Wednesday ! @pyeongchang2018 #pyeongchang2018 #espritbleu #franceolympique #flyfortheo💫

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10ème Pic : Terminer la saison 2019 avec 2 titres de championne de France, cela te donne quelles ambitions pour cette année ? Ton objectif de carrière, quel est-il ?

Ce sont toujours 2 titres à prendre. Après en France, c’est cool mais pourtant finir 5ème en Coupe du monde, c’est autrement plus difficile. Je ne recherche pas forcément à être la meilleure française sur ce genre de courses même si pas question de laisser passer une autre fille devant. Au niveau confiance, c’est ma dernière saison en Coupe du monde qui va me servir pour la prochaine.

Concernant mon objectif de carrière, je suis certaine que je n’ai pas encore tout donné jusqu’à présent et que j’ai encore une progression importante à aller chercher. Tant que je peux continuer et que je peux m’améliorer, je ne suis pas prête d’arrêter. Après, c’est sûr que le palmarès d’une Lindsey Vonn, cela fait rêver, surtout que j’aime beaucoup le personnage, mais je suis déjà trop vieille pour faire comme elle (rires). Moi je rêve de médailles et de podiums comme tous les athlètes à ce niveau là et je vais tout faire pour atteindre mes objectifs.

Question Instagram : 6 ans après tes débuts sur Instagram, le réseau a pris de l’ampleur. Que penses-tu du réseau social aujourd’hui ? Quelle est l’image que tu as envie de renvoyer dessus ? 

Je sais que cela fait partie de mon job et je me force un peu à le faire ! Je suis bien consciente que pour avoir des followers et un peu de notoriété, il faut poster du contenu et je m’efforce de le faire un peu plus régulièrement. Au niveau de l’image, je n’ai vraiment pas envie de faire semblant sur les photos, je veux que cela reste authentique. Je m’entraîne, mais comme tout le monde, donc je n’ai pas envie d’en rajouter. Je veux rester moi-même mais j’essaie toujours d’être originale. C’est pour cela que je n’ai pas beaucoup de photos sur les skis, à part l’hiver, où on reçoit de très belles photos car je sais que la plupart de mes followers ont envie de voir ça. Et je le vois bien car si je mets une belle photo en parapente, ils en ont rien à secouer (rires). Il est donc important de trouver le bon équilibre. Je veux montrer aux gens que je ne suis pas qu’une skieuse et que je m’intéresse à autre chose à côté !

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BS

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