Découvrez notre Beside Girl : Heather Arneton

Interview

Découvrez notre Beside Girl : Heather Arneton

Découvrir les talents de demain, voilà une mission que s'est donné Beside Sport. A travers nos interviews Beside Girl/Boy, vous allez apprendre à mieux connaître des jeunes de moins de 20 ans qui ont déjà exprimé un énorme potentiel et qui ne demandent qu'à grandir pour faire la fierté de la France du sport dans quelques années !

Aujourd’hui, c’est la jeune, très jeune, Heather Arneton qui a décidé de nous raconter ses 16 premières années à travers différents thèmes. Entre son enfance, sa découverte de l’athlétisme, son amour de la compétition ou encore la chance d’être sponsorisée par Under Armour en étant aussi jeune, Heather se dévoile sans complexe et avec fraîcheur sous l’oreille attentive de son manager, l’ancien athlète tricolore, Leslie Djhone.

L’enfance d’Heather

Je suis née à Angoulême (16) en 2002. Mon papa s’appelle William et j’ai une soeur qui s’appelle Lenny. J’ai principalement vécu en banlieue parisienne dans le département du Val-d’Oise (95). Sinon, j’étais plutôt une enfant sage en général mais quand même très excitée. On peut dire que j’étais hyperactive.

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L’athlétisme pour Heather

Je ne connaissais pas du tout cette discipline. Avant je voulais plutôt faire de la danse ou de la natation vu que mon cousin fait de la danse. Et puis quand j’étais chez ma grand-mère, mon père s’est rendu compte que j’aimais bien faire des jeux dehors avec mes cousins et il a décidé de m’inscrire dans un club d’athlétisme. Au début, c’était très dur notamment avec les cross puis j’ai découvert la piste, les starting-blocks, le bac à sable et c’est de cette manière que je me suis retrouvée à pratiquer l’athlétisme.

Concernant mes prédispositions dans la discipline, j’en ai forcément mais les différentes personnes qui m’ont vu avaient des avis différents sur celles-ci. Ce qui est sûr, c’est qu’ils ont tous vu que j’avais une énorme détermination, surtout à l’entraînement. S’il fallait pleurer, je pleurais mais pas question de lâcher. Et puis, j’avais toujours envie d’aller m’entraîner et cela est plutôt rare à mon âge d’après ce que l’on m’a dit.

« Quand j'arrive sur la piste, c'est moi ! »

Heather Arneton

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J’aime tout dans l’athlétisme et surtout je me comprends moi-même. Cela veut dire que je sais ce que j’ai à faire, sauter dans le sable ou courir le plus vite possible jusqu’à la ligne d’arrivée.

Que cela soit le saut en longueur ou le sprint, j’adore les deux disciplines. Tout simplement car les deux se complètent. J’ai besoin de courir vite pour sauter loin et j’ai besoin de sauter loin avec beaucoup de vitesse donc je n’ai pas de préférence. Mais je sais que les deux, c’est 50/50.

La compétition pour Heather

Premièrement, j’aime bien les challenges. Quand j’arrive en compétition, je me mets dans ma bulle avec mes écouteurs, je reste dans mon coin et je ne parle à personne afin de ne pas me déconcentrer. Ensuite, je suis très sensible à l’ambiance car je sais que ma famille est toujours dans le stade. J’arrive à entendre leurs encouragements que cela soit en sprint ou à la longueur. Et puis quand je demande le clap et qu’il y a énormément de monde, cela me donne encore plus de motivation. Et enfin, j’adore faire des compétitions avec les grandes car il y a plus de challenge. Bien sûr, il y en a avec les filles de mon âge mais avec les grandes, ce n’est pas pareil, cela me motive toujours plus.

« Même si t'es grande, je peux te dépasser en longueur et courir plus vite que toi »

Heather Arneton

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Sur la piste, je suis quelqu’un de fair-play et également d’humble. Quand je gagne, je suis contente forcément mais je ne le montre pas trop car je me mets à la place de mes adversaires. Si je perds une course, cela ne me ferait pas plaisir de voir la fille exprimer sa joie. Je suis aussi très correcte au niveau des règles. Faux départ, c’est faux départ par exemple.

Le plus beau moment de ma carrière jusqu’ici, c’est lorsque j’ai fait mes 6 mètres 57 en longueur. J’étais super contente et vu que je ne regarde pas l’athlétisme, je pensais que j’avais peut-être battu le record du monde (rires). Mais quand j’ai réussi ce saut, j’avais mis toute ma rage car j’avais échoué à mes deux essais précédents et je me suis dit : « Heather, c’est ton jour. Amuses toi et fais toi plaisir ». J’étais vraiment heureuse après ce saut, je voyais la joie sur le visage de ma famille, de mes amis et surtout de mon père.

Les idoles d’Heather

Je n’ai pas vraiment d’idole car je ne regarde pas l’athlétisme. Je le pratique mais ne m’intéresse pas trop aux autres compétitions que celles où je participe donc forcément je n’ai pas vraiment de références. Par contre, il y en a une dont j’apprécie le style, c’est l’Américaine Queen Harrison. J’adore son look vestimentaire et surtout comment elle se maquille quand elle est en compétition.

« C'est 50 % j'aime pas et 50 % j'aime pas »

Leslie Djhone, son manager

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Heather à l’école

Je ne suis pas une grande fan de l’école. C’est du 50/50, on va dire (rires) ! C’est pas que je préfère l’athlétisme mais je suis meilleure en athlé qu’en cours. Au niveau des matières, j’aime quand même bien l’anglais et la technologie.

Les premiers jours, je suis au premier rang et plus les années passent et plus je commence à reculer (rires).

Under Armour son sponsor

A 14 ans, Under Armour a voulu me sponsoriser. C’est Leslie, mon manager, qui s’en est occupé car je ne peux pas et ne veux pas être au courant de tout. J’ai déjà l’entraînement, l’école donc si je commence à tout mélanger, cela devient compliqué.

Concernant les tenues qu’Under Armour me fournit, j’en ai une préférée. C’est comme un crop top avec des bandes multicolore fluorescentes avec le logo de la marque. J’aime bien tous leurs bas et aussi leurs visières.

Cela me fait super plaisir d’être dans l’écurie Under Armour avec des champions d’exception. C’est un petit comité donc cela veut dire qu’ils ne prennent pas tout le monde et donc c’est valorisant. Ils choisissent les meilleurs et cela est génial de travailler avec eux. Teddy Riner, Souleymane Cissohko, ce sont des grands champions et être à leurs côtés, c’est un immense honneur.

Les objectifs d’Heather

Forcément le but, c’est de participer aux grandes compétitions comme les JO notamment à Tokyo en 2020 et Paris en 2024. Mais hormis cela, au quotidien, j’avance petit à petit. Je ne veux pas être trop arrogante et dire que je dois être à telle ou telle compétition car cela pourrait me porter l’oeil.

L’objectif ultime, c’est d’avoir une médaille olympique. Après faire un record du monde, cela serait génial mais une médaille aux JO, c’est incroyable.

Et dans 15 ans, je ne sais pas du tout où j’en serai. Peut-être que je m’entraînerai toujours si mes jambes tiennent et que mon coeur aussi (rires) !

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BS

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